Bon ce blog est délaissé depuis bien trop longtemps... et j'avoue que je le croyais totalement mort (au vue des statistiques de lectures qui sont très proches du zéro).
Mais tant pis si personne ne le lit...
Je me suis lancée il y a quelques mois dans une lecture addictive et quasi quotidienne de certains blogs de cuisine. Il y en a pour tous les goût et certains sont franchement géniaux, je prendrais sans doute un jour le temps de faire une petite review de ceux qui m'ont le plus marqué. Pour ma part, loin d'être un chef en cuisine (je ne suis même pas un tout petit peu inventive c'est dire...) mais absolument passionnée par tout ce qui se mange :-D, je me suis dit que je pourrais moi aussi faire partager mes expériences culinaires... J'entend par là pas forcément ce que je cuisine mais plutôt ce que je mange...
Je vais donc profiter de mon imminent petit séjour à Stockholm pour un tout prochain billet sur les spécialités culinaires suédoises.. grüt!

Le sujet de discussion dans toutes les bouches est celui du pouvoir d'achat. Les promesse venues "d'en haut" ne cessent de pleuvoir et pourtant le nouveau projet d'actualité au parlement consiste encore à "grignoter" un peu plus notre pouvoir d'achat puisqu'il s'agit de surtaxer les produits dits de "grignotage" en augmentant leur taux de TVA.

Je crois, ou plutôt, je sais qu'on va encore se faire avoir!!

En France, un adulte sur deux est en surcharge pondérale, un sur six est obèse, et un enfant sur cinq est également en surcharge pondérale. On constate particulièrement que les personnes qui mangent le moins équilibré sont souvent les populations les plus démunies, souvent faute d'une bonne éducation nutritionnelle.

En gros (c'est le cas de le dire...), ces gens qui mangent mal et se privent déjà sur tout le reste vont probablement devoir faire un peu plus l'impasse sur les produits sains pour continuer à bouffer des conneries parce que clairement on ne change pas d'alimentation du jour au lendemain, même lorsqu'on touche au porte-monnaie. Bref, c'est encore les même qui trinquent (des sodas...)!

Et comme toujours on tente de règler le problème en amont sans même tenter de l'envisager en aval... En effet pourquoi ne pas taxer directement les industriels qui blindent les aliments de mauvaises graisses, sucres et autres sels, pourquoi ne pas interdire tout bonnement les publicités sur ces produits considérés comme dangereux pour la santé au même titre que l'alcool et les cigarettes, pourquoi ne pas lancer une vraie campagne nationale d'éducation à la nutrition et éduqués les enfants au goût (le vrai, pas uniquement celui du macdo) et ce dès le plus jeune âge??
Cependant en parallèle, il est précisé, qu'éventuellement la TVA pourrait baisser à 2% pour les fruits et légumes mais on me dit dans l'oreillette que cette partie du projet n'est pas encore votée, car ils proposent d'instaurer ça au niveau européen!!

A suivre...

"Embedded" littéralement "enfoncé", "noyé", "scellé", désigne les journalistes de guerre chapeautés par l'armée qui, manipulés ou manipulateurs, servent finalement uniquement les mensonges du pouvoir politique.
Cette pièce au rythme éfreiné parle de la guerre donc on l'aura compris. Une guerre ou une autre, en fait, même si les noms à peine déguisés font référence à la guerre en Irak, mais surtout une guerre contemporaine, celle qui utilise les médias pour insuffler largement une propagande malsaine et perverse.
Une dizaine d'acteurs (de la troupe du "théâtre de pain"), se distribuent une trentaine de rôles et jouent donc tour à tour journalistes, politiciens ou soldats, par un jeu de changements de costumes aussi rapide que les changements de décors. Le tout fabriqué de bouts de ficelles (toile de camouflage de l'armée, lit de camps et vertiaires de chaque côté de la scène) et pourtant la magie opére, on est en Irak, ou dans un grand bureau de la maison blanche, bref celà fonctionne à merveille. Les acteurs sont brillants, ils chantent, jouent de la musique et servent à la perfection le texte acerbe qui verse parfois un peu trop dans la caricature.

Le thème n'a certes rien de révolutionnaire : oui les médias nous manipulent et sont eux-même souvent manipulés, oui la guerre est atroce et inhumaine, oui les politiciens qui dirigent tout cela de loin dans le seul but d'avoir toujours plus de pouvoir et toujours plus de pétrole sont des salauds, oui l'obscurantisme et la pauvreté se répandent comme la peste...mais finalement qui ne sait pas déjà tout celà?
Margré tout, il est bon de voir que les américains ne sont pas tous de stupides obèses, la télécommande dans une main et une cuisse de poulet frit dans l'autre, affalés dans leurs canapés. Il y a aussi des Tim Robbins. Et certes en France on ne fait plus beaucoup confiance aux médias, mais les médias libres, indépendants et critiques existent toujours... est-ce bien le cas encore aux Etats-Unis?

En bref, une pièce savoureuse où l'ennui n'existe pas, un vrai régal servi dans un écrin de salle tout simplement magique : le Théatre du Soleil. En effet impossible de ne pas écrire un petit mot sur cette salle époustouflante perdue au beau milieu du Bois de Vincennes dans l'ancienne cartoucherie abandonnée par l'armée (il n'y a pas de hasard...), immense hangar à l'extérieur, ambiance feutrée et chaleureuse à l'intérieur, où comble de l'extase (j'en fait peut être un peu trop...) ils servent des plats en lien avec la pièce jouée. Ce jour là, un Pollo salsa verde (plat typiquement mexicain, auquel un soldat fait référence au cours de la pièce) pour un prix très raisonnable (7 euros) et des verres de vins à 1 euros... que demande le peuple .

Pour cette pièce, bien sûr, pas de promo, pas de pub, à peine deux petits articles dans l'Huma et Télérama... je ne me demande pas pourquoi...

En ligne depuis peu, mon photoblog.

Merci comme toujours à Wytlyt de me permettre de livrer à la postérité mes photos parfois très "conceptuelles"

Au travers de la très belle relation entre un enfant juif de 7 ans et un prêtre catholique pendant la seconde guerre mondiale, Eric-Emmanuel Schmitt témoigne d'une grande sensibilité totalement dépourvue de la sensiblerie inhérante au sujet dans laquelle il aurait pu très facilement tomber.

Joseph, le petit garçon, narrateur qui incarne toute la naïveté et la gravité de l'enfance découvre en quelques jours à peine à la fois, les horreurs de la guerre, la séparation, l’amitié, la foi, l’héroïsme.

Dans un style travaillé qui reste simple, quelques phrases qui sonnent comme des petites leçons de vie à se répéter tous les matins, et beaucoup d’humour malgré le sujet qui reste très grave, cette belle histoire sur le pire et le meilleur de l’humanité se termine sur un message de paix, toujours teinté malgré tout du pessimisme de ceux qui savent que l’homme est surtout capable du pire…

Je n'avais pas été touchée aux larmes depuis longtemps par un roman, et il a fallu que je sois dans le métro pour que cela m'arrive à nouveau!! Tant pis!!

Tout juste terminé ce roman d’à peine plus de 100 pages qui se lit en même pas deux heures, je commence “Oscar et la dame rose” connu pour son adaptation au théatre, du même auteur … Dès les premières pages j’ai déjà à nouveau les larmes aux yeux (c’est l’histoire d’un petit garçon condamné par la leucémie qui se lie d’amitié avec une vieille dame, le sujet à l’air encore plein de sensiblerie, dit comme ça, mais pourtant je vous assure que ça n’est pas du tout du Marc Levy)… promis je termine ce roman chez moi, à l’abri des regards indiscrets...